Ecrit pour Ma Dame, il y a quelques années

Il est

Il est de longs silences
Rythmés chaque seconde
Par l'horloge de l'absence
Dans mon coeur qui s'inonde

Il est des jours humides
Des matins embués
Des gens au teint livide
Errants dans les nuées

Il est des soirs d'hiver
Nocturnes en préludes
Où l'on se noie de vers
Par peur de solitude

Il est des nuits immenses
A donner le vertige
Plus le noir est intense
Et plus le temps se fige

Il est des fleurs fanées
Qui sombrent dans l'oubli
Leurs jours tels nos années
Leurs chagrins tels nos cris

Mais il est un sourire
Le brillant de deux yeux
Symphonie pour ma lyre
Ce regard m'est précieux...

je t'imagine à genoux BenJ entrain de faire ta déclaration !!! c'est mimi tout plein

"Il est des soirs d'hiver
Nocturnes en préludes
Où l'on se noie de vers
Par peur de solitude"

j'avais jamais vu l'écriture tel une peur de la solitude ;...
A bien y réfléchir, cette définition me plait beaucoup.

Oui, je rejoins gemm , je t'imagine en Roméo c'est trop mimi

Merci dames siamoises pour vos coms. Ca me touche beaucoup.
Eh oui, mdame Evidence, le passge que tu mentionnes est l'un de mes préférés. Et il traduit tou a fait ce que je pensais à ce moment là : se noyer dans l'écriture pour palier l'absence.
Quant à BenJ en Roméo, non désolé, ça le fait pas! Je n'ai pas grand chose d'un Roméo. Je suis juste un mec, normal, peut-être un peu plus sensible que la moyenne. Rien de plus...

Bises émues.